EN QUOI CONSISTE LA SLOW DECO ?

L’univers du mobilier de décoration a son rôle à jouer dans la réduction de l’impact carbone. L’industrie du mobilier prospérait...

L’univers du mobilier de décoration a son rôle à jouer dans la réduction de l’impact carbone. L’industrie du mobilier prospérait grâce à la production à grande vitesse d’une grande variété de mobiliers, l’ayant amené à faire appel à des procédés industriels peu soucieux de la nature et avec comme conséquence sa participation aux désastres environnementaux et sanitaires. Maintenant, le concept de Slow déco est là.

Le principe de la Slow déco

C’est pour s’opposer à la Fast déco que le concept de Slow déco naquit, le terme fast faisant allusion à la rapidité avec laquelle la production et la consommation des mobiliers de décoration se font en suivant la tendance à la surconsommation et à la facilité. L’idée de l’opposition est venue car cette rapidité fait fi des considérations environnementales et sanitaires, ce qui a conduit à la dégradation de l’environnement et de la santé des consommateurs. Avec le principe du « slow » ou lentement, on ne va pas trouver tout ce permet de réaliser rapidement la production mais on prend le temps de sélectionner des matières premières saines, sans substances nocives, toxiques ou cancérigènes et polluantes comme les Composés Organiques Volatiles (COV) dans le but d’obtenir des produits finis qui polluent et qui se dégradent plus lentement. On opte pour un processus qui laisse une empreinte carbone bien inférieure à l’habituel. Autrement dit, on passe à la production et à la consommation éco-responsables de mobiliers. On se met en conformité avec des labels tels que l’« Ecolabel européen », l’« Ecolabel nordique » et le « NF Environnement ».

La « seconde main » : un allié de la Slow déco

Le ralentissement de la dégradation de l’environnement due à l’accumulation d’objets inutiles se fait aussi au moyen de la prolongation de la durée de vie des existants et dans le monde du mobilier et décoration, cela consiste à offrir une seconde vie à un objet au lieu de vite s’en débarrasser et encombrer l’environnement sous prétexte qu’il a fait son temps. L’attitude du consommateur qui correspond à cette approche consiste à s’orienter vers le marché de la seconde main. Du côté des vendeurs, c’est la raison d’être de services et d’événements comme la vente de meubles d’occasion, les plateformes virtuelles de rencontre entre particuliers vendeurs et acheteurs, le tri dans les déchetteries, le déstockage de mobilier et déco issu de l’upcycling, la brocanterie, les vide-maisons et les vide-greniers. Le choix de ce mode de consommation ne dispense bien sûr pas l’acheteur de mettre en concurrence les offres afin de trouver celle qui est la plus avantageuse pour le canapé, le divan, le lit superposé, l’armoire, les chaises ou encore l’abat-jour qu’il veut.

Le neuf et éco-responsable

Beaucoup de fabricants s’engagent aujourd’hui dans la démarche écologique en étant conscients de l’importance de l’impact de leur activité sur l’environnement et sur l’avenir de la planète et ses hôtes. Le principe du comportement éco-responsable se trouve de nos jours au cœur de la conception de nombreux produits, dont ceux de l’industrie du mobilier, et a donné naissance à la création de labels et certifications tels que le FSC (Forest Stewardship Council) et le PEFC (Pan European Forest Certification) pour les objets faits avec du bois extraits de forêts durables. Ce sont des indications que l’adepte de la Slow déco devrait chercher en voulant acheter des produits nouveaux. Malgré une popularité grandissante, de tels produits sont encore loin d’inonder le marché. Les trouver se fait auprès des magasins spécialisés dans les produits éco-conçus ou d’un carrefour virtuel regroupant diverses boutiques comme Repetita qui, entre autres, propose le déstockage de mobilier et déco.

Conclusion

Par la Slow déco, on tente de renverser la situation qui a rendu la consommation de meubles de déco désastreuse vis-à-vis de la forêt, de l’eau, en bref, de l’environnement et aussi de la santé de l’homme au cours des décennies passées car elle était basée sur la grande vitesse de production et de consommation. Elle vise à permettre à la nature et à l’économie de vivre mieux.

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